Hommes : comment rester performant ?

Chez l’homme, les choses sont différentes. Les impuissances vraies sont finalement assez rares, et une consultation médicale fait apparaître une raison simple dans plus de trois quarts des cas.

Les impuissances s’expliquent dans trois quarts des cas par les conséquences soit d’une maladie (comme le diabète, le cancer de la prostate – et ses soins, l’alcoolisme ou le tabagisme), soit de la prise de certaines médicaments (médicaments antihypertenseurs, diurétiques ou psychotropes).

Dans un quart des cas, la cause est psychologique (peurs, difficultés de communication, angoisse de la vieillesse, etc. ). Parfois, simplement, une lassitude de l’autre s’installe, et l’abstinence qui en découle provoque une baisse de sécrétions d’hormones mâles, elle-même à l’origine d’une baisse de désir.

A partir d’un certain âge, les érections psychologiques disparaissent : l’homme qui pouvait être plongé dans un état second à la simple évocation d’une odeur ou d’un fantasme fait peu à peu le deuil de cette facilité érotique.

Son sexe réclame des caresses pour se réveiller. Mais les femmes dans leur immense majorité ignorent ce simple fait physiologique, et attendent dans leur coin du lit, drapées dans leur dignité, l’expression de l’hommage auxquelles elles pensent avoir droit.

Avec la disparition de cette  » preuve d’amour  » qui n’en est pas une, le silence s’installe, entre l’homme et ses embarras physiologiques, et la femme et ses doutes affectifs.

Il paraît que le sexe, ceux qui en parlent le plus sont ceux qui en font le moins. Selon divers sondages, ce serait plutôt l’inverse. Si l’on reste avec ses frustrations et ses questions sans réponses, une situation à la dérive ne fera qu’empirer.

Parlez à votre partenaire, à votre médecin, à votre pharmacien, à quiconque qui puisse vous aider : le maintien de votre sexualité sera à ce prix. Il serait dommage de s’en priver, juste à cause d’une pudeur mal placée ! Et dans ce domaine, les hommes sont de tristes champions du monde…