Assurance dépendance

Alors que l’on parlait de plus en plus, en France, de perte d’autonomie, un produit s’est affirmé ces dernières années : l’assurance dépendance.

Il repose sur le principe suivant : la perte d’autonomie a un coût puisque la personne doit recourir à des aides. Les assureurs proposent alors de verser une rente dans des conditions diverses.

Les conditions de souscription

Et tout d’abord l’âge.

On peut souscrire à partir de 50 ans, et au maximum, selon les assureurs, à 75 ans… mais à condition d’être en bonne santé (un questionnaire peut être remis, complété éventuellement par un examen) !

Les tarifs quant à eux varient bien sûr en fonction des niveaux des garanties proposées, mais aussi en fonction de l’âge du souscripteur.

Ainsi les mensualités peuvent être multipliées par 5 pour un même contrat ! Cependant, une fois fixés, les tarifs ne seront plus modifiés, sauf en cas d’indexation mensuelle.

A quel moment l’assureur intervient-il ?

Selon les contrats, ce sera en cas de dépendance partielle ou de dépendance totale (c’est la majorité des contrats).
Mais les définitions de la dépendance varient selon les assureurs ! Elles s’évaluent dans tous les cas à travers l’incapacité à réaliser certains actes de la vie quotidienne (se laver, se déplacer, s’habiller, s’alimenter).

La plupart des contrats prévoient un délai de carence.

C’est le délai pendant lequel le contrat ne s’applique pas. Il est en général au minimum d’un an. Là encore, cette donne varie selon les pathologies et l’âge du souscripteur… allant jusqu’à 3 ans dans certains cas !

Les prestations ?

Si le souscripteur ne devient jamais dépendant, rien n’est versé (c’est à fond perdu). Si le risque survient, une rente mensuelle est versée (exemple : 600 Euros pour une adhésion à 65 ans et une cotisation à 22 euros).

Dans tous les cas, bien lire et bien comparer les contrats avant de décider s’il convient de s’assurer, et dans quelles conditions.