Les 5 erreurs fréquentes avec la tension basse et comment les éviter Fatigue qui traîne, vertiges inattendus, petites pertes de lucidité : ces épisodes sont parfois attribués à une baisse de tension, appelée hypotension. Rarement grave, cet état perturbe pourtant la routine lorsqu’on ne l’anticipe pas. Ce guide propose d’explorer les principaux faux pas commis au quotidien face à l’hypotension, mais aussi d’exposer des alternatives pratiques pour s’en affranchir. Que faire si le malaise guette ? Comment adapter ses repas ? Quelles habitudes adopter pour aller mieux au fil des semaines ? Tous ces sujets sont abordés ici, afin que chacun trouve un allié concret contre la tension basse sans modifier radicalement son quotidien. Comprendre l’hypotension : Symptômes et causes L’hypotension se manifeste par une pression artérielle mesurée en dessous de 90/60 mmHg. Cela paraît technique, oui, mais concrètement, la majorité des gens reconnaissent plutôt les situations de flottement, de faiblesse ou encore une baisse de vigilance soudaine. Vision trouble, fatigue persistante, maux de tête… Difficile d’en faire abstraction dans la vie de tous les jours. Les facteurs déclencheurs sont nombreux. Parfois, ils s’accumulent sans qu’on s’en rende compte, comme la déshydratation, des repas frugaux, le stress chronique ou même certains médicaments. Les variations de tension suivent également l’activité physique ou l’état émotionnel. Il suffit d’une journée stressante pour constater une chute de tension, surtout chez les profils sensibles. À ce titre, intégrer des techniques ancestrales comme la respiration profonde offre souvent un meilleur contrôle, tant sur la gestion du stress que sur la tension artérielle. D’ailleurs, cet article sur la respiration détaille comment créer une routine simple pour apaiser la pression intérieure. Erreur 1 : Ignorer les signaux du corps Plutôt fréquent : la tendance à banaliser une grande fatigue ou quelques vertiges, pensant qu’il s’agit simplement d’un manque de sommeil. Or, lorsqu’une personne ressent une faiblesse soudaine en se levant ou se trouve rapidement essoufflée, cela peut cacher une hypotension sous-jacente. Trop souvent, ces alertes sont mises de côté, parfois au risque d’aggraver la situation. Les outils de surveillance peuvent être utiles. Prendre sa tension à domicile avec un tensiomètre électronique permet de détecter des pics ou des chutes inhabituelles et d’anticiper les désagréments. Il arrive même que des personnes réalisent, après plusieurs mesures, que les fluctuations sont récurrentes durant des périodes de stress ou d’effort physique. Petit conseil : noter ses symptômes dans un carnet chaque jour, histoire d’identifier des schémas, plutôt que d’attendre que le malaise s’installe. Ce simple geste, négligé par beaucoup, permet de déjouer les épisodes récurrents. Erreur 2 : Se lever brusquement Voici une erreur dont beaucoup gardent le souvenir : le malaise orthostatique. Se relever du lit ou d’une chaise promptement, sans prendre garde, entraîne souvent une sensation de tête qui tourne et un risque de chute réel. Ce phénomène touche particulièrement les personnes dont la tension a tendance à descendre en flèche. L’expérience montre que quelques gestes simples suffisent à réduire ce désagrément. D’abord, bouger ses jambes avant de se mettre debout afin d’augmenter progressivement la circulation sanguine. Puis, adopter une transition douce entre la position allongée ou assise et la verticale. Mobilisez vos jambes et vos pieds quelques secondes avant de vous lever. Redressez-vous lentement jusqu’à trouver la bonne stabilité. Marquez une pause en position assise avant de vous lever complètement. Le rythme doit rester progressif. Nombreux sont ceux qui, ayant ignoré ce conseil, témoignent d’avoir eu un malaise en pleine journée, au bureau ou à la maison… Une précaution à prendre chaque matin. Erreur 3 : Négliger l’hydratation Sous-estimer les apports hydriques, c’est s’exposer régulièrement à des épisodes d’hypotension. Un litre d’eau en moins, et la sensation de faiblesse devient rapidement plus gênante. Les jours chauds ou lors d’une activité physique, ce besoin augmente nettement. Pour éviter la déperdition de liquides, il est conseillé de consommer de 1,5 à 2 litres d’eau par 24h — adaptation possible selon l’effort ou la température ambiante. Mais eau seule ne suffit pas toujours. Les boissons riches en électrolytes, disponibles dans le commerce ou concoctées maison (eau citronnée, légèrement salée), viennent souvent en soutien. Optez pour des boissons comprenant du magnésium et du potassium lorsque la température grimpe ou post-exercice. Introduisez une pincée de sel dans vos repas afin de favoriser la rétention hydrique. Anecdote : Lors d’une randonnée, une participante a oublié sa gourde sur le chemin. Au bout de deux heures, elle avait la tête qui tournait, les jambes flageolantes. L’équipe a partagé quelques gorgées d’eau et offert une barre salée : l’effet a été ressenti presque immédiatement. L’incident, sur le moment inquiétant, a constitué un rappel précieux sur l’importance de l’hydratation, non sans humour rétrospectif. Erreur 4 : Remettre la consultation médicale à plus tard La tentation de repousser le rendez-vous médical est grande, d’autant que les symptômes de l’hypotension peuvent sembler passagers ou tolérables. Cependant, des épisodes répétés de pertes de conscience, une douleur au thorax ou des battements cardiaques irréguliers exigent un suivi professionnel. Présence de symptômes fréquents ou prolongés : contactez un praticien sans attendre. Douleurs au niveau du cœur ou palpitations inhabituelles requièrent une investigation rapide. Utilisez régulièrement un tensiomètre pour surveiller la tendance et discutez des résultats avec un spécialiste. Ne pas attendre qu’un malaise devienne alarmant. Les retours d’expérience sont nombreux : certains ont retardé la prise en charge, pensant que la fatigue passerait, découvrant plus tard une maladie cardiaque ou un problème hormonal à l’origine de leur état. Anticiper permet souvent de traiter le problème plus simplement. Erreur 5 : Sous-estimer l’impact de l’alimentation La qualité des repas quotidiens joue un rôle majeur dans la stabilité de la tension. Certains aliments favorisent une remontée progressive, tandis que d’autres, trop sucrés ou transformés, accroissent les risques de déséquilibre. Trop souvent, les choix alimentaires sont pris à la légère, surtout chez les actifs ou lors des périodes de fête… mais une modification de menu suffit à constater une amélioration. Aliments recommandésAliments à éviterBouillons enrichis en selBoissons alcooliséesRacine de réglisseProduits à base de sucres rapidesFruits gorgés d’électrolytesAliments ultra-transformés Un exemple de menu, sur une journée où la tension baisse se fait sentir : au petit-déjeuner, quelques œufs ou du fromage frais, accompagnés d’un jus riche en potassium. À midi, un bouillon salé avec des légumes racines et des protéines maigres. Le soir, une portion de fruits contenant des électrolytes, sans excès de sucres. Tout au long de la journée, une hydratation régulière et quelques collations salées. Les choix les plus simples modifient peu à peu la sensation de malaise. Témoignage : Camille, 29 ans, parle d’un tournant décisif le jour où elle a réadapté ses repas. “Je pensais que manger salé était à éviter, jusqu’à ce qu’on m’explique que, dans mon cas, une petite dose contribuait à me sentir mieux, surtout après une fatigue persistante. Le changement a été net, et je ne saute plus les encas salés.” Stress et tension : Comment mieux respirer Étonnamment, le stress — qu’il soit ponctuel ou chronique — s’inscrit parmi les responsables de l’hypotension. Les personnes stressées, submergées par des pensées négatives ou des situations éprouvantes, connaissent des variations de tension parfois déroutantes. Une méthode efficace consiste à s’octroyer des pauses respiratoires dans la journée. Pour ce faire, il suffit d’inspirer lentement par le nez, durant quatre secondes, de retenir l’air un instant, puis d’expirer doucement par la bouche pendant six secondes. Pratiquée deux à trois fois chaque matin et soir, cette habitude apaise le rythme cardiaque. Petit rappel : tous n’arrivent pas à instaurer cette pratique sur le long terme. Parfois, l’oubli s’installe, ou le rythme quotidien l’emporte sur la respiration contrôlée. L’essentiel demeure la régularité, pas la perfection. Pour prolonger ses effets, il est recommandé de coupler cette technique à une activité relaxante, telle qu’une promenade en extérieur ou quelques minutes de méditation. Cela réduit les phases de stress et, par conséquent, les épisodes de tension basse. Ce article sur la respiration offre d’ailleurs une approche complémentaire pour ceux qui souhaitent aller plus loin. Prévoyez un plan B en cas de chute de tension Faire face à une chute brutale de tension n’est jamais anodin. Rien de pire que d’être pris de vertige ou de malaise sans savoir comment réagir. Une préparation minime suffit pourtant à éviter bien des désagréments. Gardez sur vous, dans un sac ou au bureau, une bouteille d’eau et un snack salé dédié à cet usage. Notez quotidiennement vos symptômes dans un carnet pour anticiper les schémas et préparer une vraie prise en charge. Ces petits réflexes ont évité nombre de situations inconfortables, notamment chez ceux qui ne soupçonnaient pas leur fragilité. Bien des personnes rapportent, après coup, la quiétude apportée par une simple collation salée au moment fatidique. Pour ceux qui pratiquent une activité physique ou passent de longues heures debout, la régularité dans la prévention est primordiale. La tension peut varier en fonction du rythme et du contexte : avoir un plan B à portée de main fait réellement la différence. Quels symptômes indiquent une tension basse ? Fatigue marquée, vertiges, pertes de connaissance occasionnelles, vision trouble, parfois des maux de tête persistants. Le sel peut-il aider ? Le sodium, contenu dans le sel, participe à augmenter le volume sanguin et donc à limiter les épisodes d’hypotension. Quand consulter un médecin ? Devant une fréquence élevée de symptômes ou des signes graves (perte de connaissance, douleurs thoraciques, irrégularité du rythme cardiaque), une consultation médicale rapide s’impose. Quels sont les aliments à favoriser ? Les bouillons salés, la réglisse sous forme naturelle, les fruits riches en électrolytes comme la banane et les aliments contenant du potassium. L’hypotension est-elle dangereuse ? Rarement grave, mais nécessite une surveillance régulière pour éliminer de potentielles causes médicales plus sérieuses. Sources : ameli.fr fedecardio.org novembre 24, 2025 Comments are off 7 vuesdans Santé des séniors Examen de l'éditeur : NAN/5 Précédent: Comment optimiser son assurance vie : stratégies d’abattement méconnues
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