La dénutrition La dénutrition est un phénomène fréquent et plus particulièrement auprès des personnes âgées hospitalisées ou vivant dans une structure d’hébergement. On estime en France qu’elle touche environ 10% des plus de 80 ans et près de la moitié des personnes hospitalisées. En affaiblissant la personne souffrant de cette problématique, elle augmente le risque de perte d’autonomie. Elle se définit comme un déséquilibre énergétique entre les apports et les dépenses : Insuffisance des apports alimentaires – dénutrition exogène Pertes caloriques par un hyper-catabolisme ou une mauvaise absorption : dénutrition endogène Le premier signe est la perte de poids. Les facteurs de risque La dénutrition exogène Les facteurs économiques : le manque de moyen financier ne permet pas toujours d’apporter la ration alimentaire suffisante (et particulièrement sur le plan protidique) Les facteurs sociaux : nous avons tous fait l’expérience de manger seul ou à plusieurs. En ce sens, l’isolement social contribue à une diminution ou à un désintérêt vis à vis de l’alimentation L’état dentaire : des difficultés à la mastication engendre rapidement une dénutrition Les traitements : peuvent être anorexigènes et particulièrement chez les personnes poly médicamentées Les régimes : chez la personne âgée, les régimes sans sel strict peuvent conduire à une baisse de l’appétit Les handicaps liées à différentes maladies : les pathologies démentielles avec les troubles praxiques, la maladie de Parkinson et les difficultés motrices ou encore les accidents vasculaires cérébraux. Les troubles du comportement alimentaire : reliées à une dépression, une démence ou une pathologie de santé mentale (anorexie, boulimie) La consommation d’alcool ou de tabac Les affections de l’appareil digestif comme la hernie hiatale avec ou sans reflux gastro-œsophagien ou l’ulcère gastroduodénal La dénutrition endogène Les maladies endocriniennes : diabète ou hyperthyroïdie Un syndrome inflammatoire prolongé Les signes d’alerte La personne âgée se plaint de fatigue, un amaigrissement est constaté, parfois des œdèmes diffus, des troubles sur le plan cutané ou phanériens (peau sèche, ongles fragiles), une amyotrophie. Les marqueurs privilégiés sont actuellement l’albumine et la pré-albumine. Le traitement Le choix du traitement s’effectuera en fonction de l’importance de la dénutrition, la pathologie associée en tenant compte de la notion bénéfice – risque. Une supplémentation par voie orale pour les dénutritions modérées La nutrition entérale par sonde naso-gastrique ou gastrostomie percutanée mai 27, 2014 Comments are off 6443 vuesdans Santé des séniors Examen de l'éditeur : NAN/5 Suivant: Vulnérabilité psychomotrice des personnes âgées Précédent: Le cancer du colon
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